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 FONDA ♥ SARAFINE DE BEAUREGARD • y'a-t-il une vie après l'ouragan ?

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Sarafine de Beauregard
Sarafine de Beauregard
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MessageSujet: FONDA ♥ SARAFINE DE BEAUREGARD • y'a-t-il une vie après l'ouragan ?   FONDA ♥ SARAFINE DE BEAUREGARD • y'a-t-il une vie après l'ouragan ? Icon_minitimeMer 28 Nov - 18:58

Sarafine Morgane de Beauregard

feat. troian bellisario




Identity card


Noms : de Beauregard, le nom de famille de mon père que je n’ai pas connu et je suis fière de le porter ✙ Prénoms : Sarafine Morgane. Le premier était le choix premier de mon père, le second est hérité de ma grand-mère maternelle ✙ Surnoms : le plus fréquent reste Sara et il me convient parfaitement ✙ Âge : 24 ans ✙ Date et lieu de naissance : 06 septembre 1988 en France ✙ Origines : franco-canadienne ✙ Sexualité : hétéro et heureuse de l’être ✙ Vie amoureuse : en couple et heureuse comme ca ✙ Emploi : étudiante en droit & assistante d’un avocat pour payer mes études ✙ Groupe : cafés noirs

Ce que je suis

Parler de soi même est parfois très difficile, surtout pour moi. Je n’aime pas ca et ce n’est pas quelque chose que je fais beaucoup. Je préfère bien souvent laisser les gens me découvrir par eux même et se faire leur propre idée sur qui je suis. Si je dois malgré tout vous décrire mon caractère je n’aurais qu’un mot pour tout résumer. Très contradictoire. Tous ceux qui me connaissent pourront le confirmer, je suis deux personnes dans un corps. D’un coté il y a la fille forte, franche, fonceuse et rebelle, celle qui ira toujours au bout de ses envies quoi qu’il en coute. Celle qui dit tout haut ce qu’elle pense et ce que tout le monde pense même parfois. Celle qui n’a peur de rien et peut passer pour une vraie casse cou ou casse couille … Celle qui n’obéit à personne et gère sa vie selon ses règles à elle et pas celles imposées par les autres. Cette fille rafraichissante qui ne peut s’empêcher de bouger et qui adore s’amuser et faire la fête. Cette fille qui ne dira jamais non à rien ou à personne. Enfin ca, il faut avouer que ca a bien changé ces derniers temps, mais ca reste une partie de moi et de mon caractère. Mais attention, car en l’espace d’un instant après avoir vu cette facette vous pourriez rencontrer le deuxième visage, celui de la fille fragile, renfermée, réfléchie, posée et morose. Cette fille là a beaucoup souffert et souffre encore aujourd’hui. Elle se tait souvent, se montre discrète, n’aime pas déranger les gens avec ses problèmes. Elle manque cruellement de confiance en elle et se dénigre constamment. Il suffit parfois qu’on l’approche de trop près pour qu’elle se referme comme une huitre. Cette fille là réfléchie beaucoup, trop même parfois et elle ne supporte pas l’idée de se laisser aller et de faire n’importe quoi. Elle n’aime pas qu’on dise d’elle que c’est une fêtarde ou qu’on lui rappelle son passé pas tout à fait glorieux, ce passé qui est si loin de ce qu’elle est actuellement. Un peu lunatique ou bipolaire on peut le penser, mais quand un bipolaire ne contrôle pas ses sautes d’humeurs, les miennes sont bien contrôlées ne vous inquiétez pas pour ca. C’est toujours moi qui décide de mon humeur, qui la contrôle et non l’inverse. Bien entendu il arrive des fois où tout se bouscule dans mon esprit et où je perds le fil de tout, me laissant entrainer vers dans des choses que je n’aurais pas fait en temps normal, mais personne ne saura jamais que ce n’était pas purement prémédité. Je suis comme ca et c’est tout. Personne n’a encore réussit à me cerner totalement et je doute que ca arrive un jour alors bon courage. Pour être franche, même moi je me surprends à me découvrir de nouveaux points de caractère au fil du temps … Et il faut bien avouer qu’avec ma grossesse je ne suis pas au bout de mes surprises et je me découvre constamment de nouveaux défauts, mais ca doit être commun à toutes les femmes enceintes. Enfin il parait.


Ce que j'aime

Les hommes même si ce n’est pas ce qui compte le plus depuis quelques temps. ✘ Être enceinte même si je sais que ca va devenir plus difficile dans les mois à venir. ✘ Etudier le droit et me dire qu’un jour je pourrais défendre des innocents. ✘ Ecouter de la musique à longueur de journée juste pour le plaisir. ✘ Pouvoir toujours faire mon jogging malgré ma grossesse. ✘ Etre le centre de l’attention, que les gens s’intéressent à moi et s’inquiètent pour moi même s’ils ne me connaissent pas vraiment. ✘ Le chocolat et les bonbons. ✘ Pouvoir manger tant et plus sans prendre un gramme, même en étant enceinte.
Ce que je n'aime pas

Avoir perdu des personnes qui comptaient pour moi à cause de cet ouragan. ✘ Devoir me reconstruire seule ou presque. ✘ Avoir à me reconstruire tout court et les gens qui ne comprennent pas combien c’est difficile. ✘ Devoir affronter ma grossesse seule pour l’instant. ✘ Les mauvais aspects de la grossesse (nausées, vertiges, fatigue). ✘ Les hypocrites qui cachent des choses à leurs proches ou mentent à tout le monde. ✘ Les gros lourds qui draguent dans les bars juste pour une nuit avec une fille. ✘ Ceux qui s’en prennent aux femmes ou aux enfants. ✘ Les filles qui se maquillent comme des voitures volées pour plaire aux hommes. ✘ Celles qui se dénigrent et se font passer pour quelqu’un d’autre pour plaire.


Derrière l'écran


Pseudo : Evidence ✙ Sexe : femme ✙ Âge : 23 ans ✙ Type de personnage : inventé ✙ Comment avez vous découvert le forum ? j’en suis la fondatrice ✙ Possibilité de connexion et de RP ? 5 jours sur 7 en temps normal ✙ Niveau RP moyen ? 500 mots minimum et en moyenne 1500 ✙ Avis sur le forum ? // ✙ Un dernier mot ? soyez les bienvenues parmi nous et j’espère que le forum vous plaira


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MessageSujet: Re: FONDA ♥ SARAFINE DE BEAUREGARD • y'a-t-il une vie après l'ouragan ?   FONDA ♥ SARAFINE DE BEAUREGARD • y'a-t-il une vie après l'ouragan ? Icon_minitimeMer 28 Nov - 18:58


L'histoire de ma vie


Il était une fois … Un jeune canadien de passage en France pour quelques mois pour ses études. Et une jeune française qui se retrouve à devoir l’aider et l’encadrer durant son séjour. A première vue rien de bien compliqué ou qui sorte des cadres normaux de ce qu’on peut voir de part le monde. Une rencontre comme une autre et parmi un grand nombre d’autres, mais qui en même temps engendre des choses totalement différentes. Quand tous les duos de ce genre se font entre gens du même sexe, eux s’étaient retrouvés mélangés. Quand il y avait toujours une différence d’âge et d’intérêts très marqués, là les ressemblances étaient inévitables. Deux jeunes gens bruns aux yeux verts, qui avaient les mêmes gouts dans plein de domaines et qui une fois ensemble devinrent inséparables. Des jeunes gens qui après quelques semaines ensembles tombèrent réellement amoureux l’un de l’autre. Un jeune couple impossible à séparer quoi qu’il arrive et un couple qui dura longtemps et dure encore aujourd’hui. Le couple dont je vous parle, c’est celui que forment mes parents. La suite est logique et assez banale : une installation ensemble, un mariage et un bébé. Bien entendu entre tout cela et avant d’en arriver là il y eut tout un tas de problèmes, d’accidents en tout genre, mais rien qui parvint à les séparer réellement. La distance ne fit rien sur leur couple surtout parce qu’ils firent tous les deux des concessions pour ne pas rester trop longtemps éloignés l’un de l’autre. Quand mon père retourna au Canada pour terminer ses études ma mère l’y suivit continuant ses siennes en même temps. Quand ma mère dut rentrer en France pour aider ses parents malades, c’est ensemble qu’ils sont revenus et qu’ils ont finit par s’y installer. Dans un appartement trop petit pour deux, mais cela ils s’en moquaient, ils étaient heureux ainsi. Tous les deux diplômés, tous les deux avec un travail qui leur plaisait, ils n’avaient rien à redire de leurs vies et pour faire comprendre à tout le monde qu’ils étaient inséparables ils ont décidé de se marier à peine deux ans après leur rencontre. Tout cela je ne l’ai pas vécut mais j’ai eut droit à ce récit plus d’une fois au point d’avoir l’impression d’en avoir fait partie, d’avoir été l’un d’eux. Un mariage qui émut beaucoup, surtout lorsqu’ils ont annoncé la venue prochaine d’un enfant. Attention, cet enfant ce n’est pas moi, c’est mon frère ainé, mais le bonheur était là malgré tout et malgré la surprise de cette grossesse. Ce n’était pas prévu, mais ca ne sembla pas être un problème pour mes parents. Ils s’adaptèrent, trouvant une belle maison où ils pourraient vivre et agrandir la famille. Une belle maison dans le sud de la France où nous avions le soleil et la mer toute l’année ou presque. Une maison qui à peine terminée accueillit le couple avec leur premier enfant et à peine quelques années plus tard je rejoignis la photo de famille. Vous savez ces photos prises par des professionnels qui vous font poser de différentes façons pour obtenir la plus belle des photos, une photo loin d’être naturelle, mais une belle photo représentative. Pour les photos de toute façon il n’y avait pas besoin d’un professionnel pour nous retrouver mon frère et moi sous toutes les coutures sur des photos. C’était le bon temps à cette époque là et nous vivions heureux tous les quatre. Je n’ai que peu de souvenirs de cette époque, j’étais trop jeune pour m’en souvenir et pour comprendre ce qu’il se passait.

la fin du conte … Comment expliquer à un garçon de 6 ans et à une fillette de 2 ans que leur père est mort et qu’ils ne le verront plus jamais ? C’est difficile à dire ou à faire, c’est pourtant dans cette situation que ma mère c’est retrouvée à devoir affronter le décès de son mari tout en s’occupant de ses deux enfants en bas âges. Elle avait dut nous en parler, nous expliquer les choses juste après l’accident, mais j’étais trop petite à l’époque pour comprendre, ce n’est que plus tard que j’ai réalisé ce qu’il s’était passé et ce que cela voudrait dire. Je ne reverrais jamais mon père. Ce père dont je n’avais aucun souvenir, que je n’avais pas vraiment connu et dont il ne me restait qu’une ressemblance et un nom. Il rentrait à la maison après un séjour à l’étranger de quelques jours. Il était à quelques centaines de mètre de la maison lorsqu’un camion lui a coupé la priorité, percutant de plein fouet sa voiture et le tuant sur le coup d’après les dires des médecins. Il n’avait pas eut le temps de souffrir c’était au moins ca de bien pour lui. Enfin si on veut. Quoi qu’il en soit il était mort et ma mère a dut affronter cette nouvelle et ses conséquences sans le seul amour de sa vie. Elle s’est raccrochée à nous durant les premiers mois, s’occupant de nous pour combler le vide de notre père et de son mari absent. C’est certainement grâce à nous qu’elle a tenu bon et qu’elle a réussit à s’en sortir et à continuer sa vie. Elle a arrêté de travailler quelques mois après le décès de mon père le temps de remonter la pente. Mais son travail lui manquait trop et lorsque je suis entrée à l’école elle s’est remise à travailler aux heures où nous étions à l’école. C’était la situation parfaite en fin de compte. Enfin aussi parfaite que possible vue la situation. Je grandissais donc sans père, avec mon grand-père malade et mon frère d’un an plus âgé que moi pour seules images d’hommes. Ce n’est pas ce qu’il y a de mieux c’est certain, mais j’arrivais à me construire parmi tout cela malgré tout. Et surtout malgré les remarques des autres. « Sarafine elle a pas de papa. » Cette remarque je l’ai souvent entendu quand j’étais petite et je n’ai jamais rien trouvé à y répondre. C’était la vérité, je n’avais pas de papa, enfin je n’en avais plus. Mon père était mort et même si ne pas m’en souvenir rendait les choses plus faciles il restait un manque qui ne partirait surement jamais. Avec le temps j’ai appris à m’endurcir et à ne pas m’arrêter à ses remarques lancées par les gamins envieux qui devaient bien trouver quelque chose à redire à ma situation. J’étais heureuse malgré l’absence de mon père. J’étais jolie et je le savais. J’avais une vie de rêve en quelque sorte. J’étais la princesse de maman et parfois même d’autres personnes. J’avais 5 ans la première fois que maman est venue me voir en me demandant : « Ca te dirait de t’habiller en princesse et de faire voir aux gens à quel point tu es jolie ? » Et oui, elle m’avait demandé mon avis avant de m’inscrire à mon premier concours de beauté, mais que pouvait répondre une fillette de mon âge à ce genre de question. Bien entendu j’ai accepté et j’ai commencé comme ca à faire des concours de temps en temps. Tout d’abord deux par an et rapidement le rythme s’est intensifié. C’était une manière pour ma mère de s’occuper de moi et me mettre en valeur. A 10 ans je faisais un concours tous les deux mois et bien entendu si ca nous plaisait à ma mère et à moi, ca ne plaisait pas aux autres mamans et petites filles. « C’est pour faire son intéressante qu’elle fait ca. Elle est même pas si jolie que ca de toute façon. » « Il parait que sa mère fait ca pour lui faire oublier qu’elle a perdu son père. » « C’est une honte de traiter les enfants comme ca. A croire que c’est une poupée ou quelque chose comme ca. » « Et vous avez vu comment on les habille dans ces concours là ? On dirait des prostitués en taille enfants. » Tous ces commentaires je les ai entendu à la sortie de l’école ou dans la cours quand cela venait des enfants. Je m’y suis habituée et maman faisait en sorte de me convaincre que c’était de la jalousie, que c’était pour ca qu’ils disaient tout cela. Alors j’ai laissé couler. Mon frère lui continuait son chemin de son côté, maman s’occupant de lui malgré tout autant que de moi. Il n’aimait pas qu’on dise des méchancetés sur moi et me défendait dès que possible, mais le temps a finit par l’endurcir lui aussi et il n’y prêtait plus attention non plus.

l’histoire continue … Malgré ce que je pouvais entendre partout je ne me suis jamais laissée abattre. J’étais fière de ce que j’étais, heureuse dans ma vie alors pourquoi y changer quoi que ce soit. En grandissant je changeais, devenant plus grande et fine quand les filles de mon âge prenaient du poids sans trop grandir. Je devenais le modèle à suivre pour beaucoup de monde et ma mère fit ce qu’il fallait pour que je passe des concours de beauté pour enfants aux sélections des futurs mannequins. Mon premier défilé pour me présenter à des agents de mannequins c’est déroulé quand j’avais 14 ans. A l’époque j’étais un peu mal dans ma peau, comme n’importe quelle ado. J’avais quelques problèmes de peau ou de confiance en moi et c’est certainement ce qui m’a fait remarquer. Je restais naturelle, ne tentant pas de jouer un rôle et mon côté légèrement renfermée me fit remarquer par un agent. Il cherchait une jeune recrue pour une marque de vêtements pour adolescents et toutes les filles présentes semblaient vouloir se vieillir de 5 ans au moins. J’ai décroché ce casting et cet agent par la même occasion. Il s’est occupé de moi, de ma « carrière » durant quelques temps. Il semblait toujours ravi de me voir, ne me mettait pas mal à l’aise comme d’autre et au contraire il faisait toujours tout pour m’aider à me détendre. C’est grâce à lui que j’ai finit par quitter définitivement la France pour aller vivre en Amérique. Ma mère n’était pas très partante à l’époque, mais les premiers temps ce n’était que quelques jours de temps en temps et en augmentant doucement les délais elle finit par s’y habituer. J’étais majeur lorsque je quittais définitivement le lieu où j’avais vécut toutes ces années. J’avais 18 ans et je quittais ma France natale pour rejoindre l’Amérique et vivre le « rêve américain ». Enfin en quelque sorte. Entre le casting de mes 14 ans et mon départ définitif pour l’Amérique j’avais participé à quelques castings qui m’ont fait rencontrer du monde et qui m’ont permis de faire de nombreuses connaissances. Si jusqu’à cette époque là je n’avais pas connu l’amour ca n’a pas duré très longtemps après et l’une de mes premières rencontres ca a été James. Un charmant jeune homme, adorable avec tout le monde et avec qui je me suis très rapidement lié d’amitié et même plus. Nous étions devenus inséparables comme l’étaient mes parents au même âge. Et si notre couple était un peu différent du leur, il l’était bien assez pour que je ne mette pas le moindre détail en parallèle. J’aurais peut-être dut, j’aurais put me préparer à certaines choses de cette façon. Mais là n’est pas la question pour l’instant. Durant deux ans j’ai donc fait la navette entre mon appartement où je logeais avec James à Lemonsfield et les shootings que je faisais sur Los Angeles ou New York. Durant deux ans j’ai associé ma vie de mannequin et les études que je tentais de poursuivre chez moi. Et pendant ce temps j’ai souffert de cette situation, à tel point qu’à 21 ans je laissais tomber le mannequinat et ma carrière encore naissance pour me consacrer à mes études et à mon histoire d’amour. Je n’ai jamais regretté ce choix et encore aujourd’hui je ne le regrette pas. Je n’aurais jamais profité autant de James et de ma vie de ces dernières années si j’avais du continuer ainsi. J’ai put reprendre mes études à temps plein, profitant de l’argent économisé pour les payer en partie et complétant en prenant un simple emploi en ville. Je pouvais retourner chez moi de temps en temps, revoir ma famille et me retrouver comme par le passé.

l’ouragan est passé par là … Ma vie prenait doucement le chemin de ce dont j’avais toujours rêvé. J’étais heureuse, amoureuse, comblée, tout était parfait. Mais il faut croire que rien ne dure jamais totalement, surtout lorsque tout semble aller si bien. Je revenais juste d’un voyage de deux semaines en France, chez moi. J’avais eut besoin de retrouver ma mère et j’avais profité des vacances pour le faire. James était venu avec moi et nous avions passé les meilleures vacances de ma vie tous ensembles, ma famille actuelle. Nous étions tous unis et j’étais convaincue que rien ne pourrait changer les choses de si tôt. Ma mère et mon frère adoraient James et j’avais rapidement compris qu’ils mettaient quelque chose en place tous ensemble sans que je sache quoi. Jusqu’au dernier soir. Notre dernière soirée sur place fut la plus belle de notre séjour car c’est en présence de ma famille que James a fait sa demande. Nous étions ensemble depuis des années à présent, tout allait à merveille dans notre couple et c’était pour lui la suite logique. C’est donc fiancée et plus heureuse que jamais que je rentrais à Lemonsfield avec mon compagnon. A première vue il n’y avait rien de mieux et il ne pouvait y avoir que du bonheur à la clé. Mais face à tout ce bonheur il fallait bien que quelque chose aille de travers et que le malheur frappe pour contrebalancer un minimum. J’étais bien trop heureuse depuis des années pour que tout continue comme ca et que les choses ne tournent pas mal. Je ne me suis pas méfiée, je n’ai pas envisagé que les choses puissent changer et que quelque chose puisse arriver. Comme la plupart des habitants de cette petite ville je n’ai pas pris au sérieux les annonces de ceux qui disaient qu’un ouragan était en approche. De nombreuses fois nous avions eut des annonces du même genre sans que rien ne se passe alors pourquoi craindre quoi que ce soit cette fois. Et puis même si c’était la vérité il n’y avait pas énormément de chances que les choses se passent de cette façon. Nous étions rentrés depuis quelques heures seulement et alors que James avait préféré rester à la maison pour ranger nos affaires et tout remettre en ordre j’étais allée faire quelques courses pour nous permettre de manger pour les jours suivants. Il était sensé être le plus en sécurité de nous deux. J’aurais dut craindre le pire pour moi et me méfier des bourrasques de vents qui frappaient déjà avant que j’atteigne le supermarché. J’aurais dut me méfier et me douter que ces bourrasques n’étaient pas que du vent. J’aurais dut être à sa place. La maison était solide, récemment refaite et d’après tout le monde un endroit où la sécurité était à son maximum. Ils n’avaient certainement pas pensé aux arbres qui se trouvaient dehors, si proche de la maison. Alors qu’on me faisait mettre à l’abri dans des locaux enfouis sous le magasin, en sécurité, je me retrouvais à devoir attendre que l’ouragan passe sans pouvoir m’assurer que James allait bien et qu’il était lui-même en sécurité. J’y suis rentrée à la mi-journée et n’en suis ressortit qu’à la nuit tombée une fois que le gros de la tempête était jugé suffisamment éloigné de la ville. Plus de douze heures s’étaient écoulées sans que je puisse contacter James et les dégâts présents dès la sortie de notre « cave » ne laissaient rien présager de bon. De nombreux bâtiments étaient démolis, des voitures étaient posées en tous sens sur les routes et dans les environs. Il m’a fallut rentrer à la maison à pied, découvrant au passage les dégâts causés par l’ouragan. Certains maisons n’avaient plus de toits, d’autres n’avaient absolument rien ou juste quelques tuiles arrachées. Selon les quartiers tout semblait totalement différent. Et lorsque j’arrivais finalement dans celui où nous habitions, où se situait notre maison je poussais un soupir de soulagement. Les maisons étaient encore toutes intactes, comme si l’ouragan n’avait été ici qu’un gros orage. Les arbres avaient un peu souffert, des dégâts mineurs étaient bien entendu à déplorer, mais rien de similaire au reste de la ville. Sauf notre maison. Un vieil arbre centenaire que tout le monde disait très solide ne devait pas l’être suffisamment. Il avait finit par céder, une énorme branche était tombée au milieu de la maison. Et le pire était encore à venir. C’est seule que j’entrais dans la maison à la recherche de James et je ne pus retenir mes peurs en ne le trouvant nulle part dans les endroits intacts de la maison. Il fallut l’intervention des secours pour le retrouver couché, bloqué sous cet arbre et inconscient. Tout le monde me disait que ca irait, qu’il s’en sortirait, que tout irait bien. Ce n’était que pour me rassurer et me réconforter je le sais bien et j’ai voulu y croire. Jusqu’à ce qu’un médecin vienne me voir à l’hôpital pour m’annoncer que malgré tous les efforts entrepris ils ne pouvaient rien faire et que James n’en avait plus que pour quelques heures. L’horreur de ma vie. Tout comme ma mère avait perdu mon père, je perdais l’homme que j’aimais.

la vie doit continuer. J’ai crut vivre le pire cauchemar qui existait pour une jeune femme de mon âge. Fiancée depuis peu avec l’homme de ma vie, je le voyais être arraché à moi à cause de la nature et d’un arbre. Il n’y avait finalement rien de plus pour nous séparer, mais ca avait suffit. Enfin ca aurait put. Car contrairement aux verdicts des médecins, James a survécu à ces quelques heures. Puis aux jours qui ont suivit. Il était plongé dans le coma, son cerveau semblait encore réagir et il parvenait à respirer quasiment seul, il avait besoin de machines de temps en temps, mais juste pour le soutenir. Je refusais d’abandonner. Quand tout le monde me disait de voir la réalité en face, d’envisager la possibilité qu’il ne revienne jamais à lui, qu’il garde des séquelles de cet ouragan en plus de ses blessures, je refusais tout cela. James était vivant et c’était tout ce qui comptait à mes yeux. Cela et le fait qu’il pourrait voir notre enfant grandir. Parce que je suis bel et bien enceinte même si j’ai eut du mal à accepter cette idée. Je n’ai découvert ma grossesse que deux mois après l’ouragan. Pour moi c’est le signe que notre amour est plus fort que tout et je sais que James lui aussi sera plus fort que tout le reste et que ce coma qui le tient éloigné de moi. Et en dehors de nous deux, en dehors de sa chambre d’hôpital il y a encore toute une vie. D’autres personnes en ville sont décédées où ont préférés partir après le drame que fut l’ouragan. A présent les choses ont changées. La ville n’est plus tout à fait la même et les habitants qui ont survécut restent très marqués de ce qu’il s’est passé. Quand on voit cela, ceux qui ne sont plus là d’un coté et nous qui y sommes encore on ne peut que se demander pourquoi. Pourquoi moi et pas eux ? Les questions que tout le monde se pose dans ce genre de situation. Pourquoi n’ai-je pas pris au sérieux les prévisions ? Pourquoi ne suis-je pas restée à la maison avec lui ? Pourquoi a-t-il fallut que ce vieil arbre cède ? Aujourd’hui j’affronte la vie seule ou presque en attendant qu’il se réveille et ne revienne parmi nous. Je n’ose plus me reposer sur les autres et m’attacher aux gens comme j’ai put le faire par le passé. Je n’ose plus être moi-même simplement parce que tout cela m’a changé. Il faut avancer, reprendre sa vie même si c’est difficile, même si l’envie n’est pas là. Pour nous. Pour les autres. Pour ce petit être qui grandit en moi. J’ai encore quelques mois avant la naissance, quelques mois qui, je l’espère, suffiront pour que James se réveille et malgré cela, je m’y prépare de mon mieux. Prenant garde au moindre détail, faisant attention à ne pas risquer quoi que ce soit pour lui. C’est pour lui que je reprends ma vie en main et que je fais tout ce qu’il faut pour continuer de vivre normalement. J’ai repris mes cours de droit, ma dernière année si tout se passe bien, mais cette grossesse pourrait bien tout perturber. Je travaille aussi en temps qu’assistante d’un avocat, un moyen de gagner de l’argent facilement et en apprenant mon futur métier. La solution parfaite pour moi pour l’instant. J’ai quitté la maison que j’habitais avec James, les dégâts y étaient trop importants pour que je puisse y rester. J’ai emménagé dans un logement de secours en attendant la construction d’une nouvelle maison ou même la restauration de notre ancienne demeure. Je sais que dois reprendre ma vie en main, tenter de redevenir moi-même, ne plus me contenter de survivre, mais vivre réellement. Pour moi, pour mon enfant, mais surtout pour James. Je dois vivre la vie qu’il voudrait pour moi et ne pas m’arrêter à son absence. La vie continue et il faut bien faire avec.
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